Symposium international sur la couleur des océans

Organisé par le Groupe de coordination international sur la couleur des océans, en partenariat avec EUMETSAT et la NASA, l’événement réunit près de 270 participants de 36 pays, dont de grands experts scientifiques de la question. L’ESA et le CNES, l’agence spatiale française, parrainent également la manifestation.

Les instruments satellitaires d’observation de la couleur des océans mesurent à l’échelle mondiale la présence de phytoplancton, ces microscopiques végétaux marins qui contiennent le pigment chlorophylle, les sédiments en suspension et la matière organique dissoute colorée. Ces dix dernières années, les données sur la couleur des océans ont servi à surveiller la qualité de l’eau, la pollution, la prolifération d’algues toxiques, le transport de sédiments, et à évaluer le rôle de l’océan dans le cycle du carbone, l’une des clés du changement climatique. Ces données sont maintenant indispensables à la gestion des ressources marines, de la pêche et des écosystèmes marins et côtiers.

Alain Ratier, Directeur général d’EUMETSAT, s’est adressé aujourd’hui aux participants à l’occasion de la session d’ouverture, en compagnie de Paula Bontempi, Responsable du programme de recherche de la NASA sur la biogéochimie et la biologie océaniques, et de David Antoine, Président du Groupe de coordination international sur la couleur des océans.

Au sujet du rôle d’EUMETSAT dans le développement de l’océanographie opérationnelle en Europe, M. Ratier a déclaré « Nous fournissons déjà des observations océaniques issues de nos satellites Meteosat, Metop et Jason-2, mais en 2015, en exploitant le satellite Sentinelle-3 de Copernicus pour le compte de la Commission européenne, nous fournirons nos premières données sur la couleur des océans. Notre objectif sera alors de proposer un flux unique de données en temps réel intégrant des produits météorologiques et océaniques ».

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